**CONFÉRENCE — Transcendance ou Décadence ?
Pourquoi l’Occident trébuche quand il oublie l’Immanence** Introduction : Le monde est en train de changer de gravité… et l’Occident a la tête dans les étoiles Mesdames et messieurs, amis de la pensée libre — et vous autres, qui êtes tombés ici par erreur mais restez quand même, on ne sait jamais — aujourd’hui on va parler d’un truc simple : pourquoi l’Occident recule. Pas juste un petit recul pudique façon « désolé j’avais mal jugé la marche », non : un recul culturel, géopolitique, économique, civilisationnel, spirituel… bref, la marche était haute. D’un côté, un monde multipolaire qui émerge comme un bazar oriental : coloré, vivant, bruyant, assumé. De l’autre, un Occident qui hésite, qui culpabilise, qui s’excuse même d’exister… et qui, franchement, ne sait plus très bien quoi faire de ses propres forces internes — sa famille, sa transmission, son audace, son esprit d’innovation, son goût pour la liberté et même son patriotisme — parce qu’on les accuse sans cesse d’être les méchants de l’histoire. Et au milieu de tout ça : une question qui tranche comme une lame spinozienne. Pourquoi l’Occident a-t-il choisi la transcendance — les grands principes désincarnés, les idéaux hors-sol — plutôt que l’immanence, ce qui plonge les mains dans le réel, dans la terre, dans la nature des choses ? C’est ce que nous allons voir. I — La Transcendance Occidental : l’Art de Planer au-dessus de sa Propre Histoire L’Occident adore la transcendance. C’est presque un hobby. Une passion. Une vocation.On dirait même : un sport d’élite. 1. Quand on met Dieu dehors, mais qu’on garde la posture… L’Europe a renoncé au Dieu chrétien — mais elle a gardé l’idée que la vérité est « là-haut », dans un ciel d’idéal moral, de principes universels, de normes abstraites. En gros : on a jeté le vieux pape mais gardé la soutane. Le droit devient cosmique, la morale se veut « hors du temps », la politique prétend défendre l’Humanité plutôt que les humains. Tout doit être pur, immaculé, abstrait… comme si le réel était vulgaire.