STORY TIME — Le prix réel d’être un « nice guy »
Pendant longtemps, j’ai cru que “être un bon gars”, c’était dire oui à tout, éviter les conflits, et faire passer les besoins des autres avant les miens.
Je ne réalisais même pas que j’étais en train de m’effacer.
Et puis je suis tombé en couple.
On faisait ses activités.
On suivait sa diète.
On allait au gym selon son horaire.
Tennis. Cardio. Routine stricte.
Tout ce qu’elle aimait.
Ironiquement… c’était aussi des choses que j’aimais.
Mais il n’y avait jamais moi là-dedans.
Jamais mes limites.
Jamais mes envies.
Jamais ma présence réelle.
Petit à petit, je me suis perdu.
Et quand la relation a commencé à aller moins bien, moi aussi j’ai commencé à m’effondrer.
Moins de patience.
Moins d’énergie.
Moins de vérité.
Et un jour… tout s’est brisé.
Après six ans.
À ce moment-là, j’ai cru que la relation venait de mourir.
Mais la vérité?
Elle était morte depuis le début.
Parce que j’avais construit cette relation sur un rôle.
Sur une version de moi… qui n’existait pas.
En voulant être un “nice guy”, j’ai empêché cette femme de vraiment me voir.
Elle essayait de me connaître…
et moi, je faisais tout pour rester invisible.
Pour être “assez”.
Pour ne déranger personne.
Ce qui crée des conflits, de la confusion, et un amour instable…
ce n’est jamais une personnalité trop forte.
C’est une présence qui n’existe pas.
La vraie prise de conscience ?
Être un nice guy ne rend pas les relations plus faciles.
Ça les condamne.
Parce que personne ne peut aimer une version de toi qui n’est pas réelle.
Aujourd’hui, si tu lis ça… pose-toi une seule question :
Où est-ce que tu t’effaces encore pour être aimé?
— Arno
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Arno Poly
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